La philosophie du langage se base sur le sens, l’utilisation du langage, à son initiation, sa compréhension. Mais d’où vient le langage ? En fait, le langage vient de la pensée. Tous les mots que l’individu exprime proviennent de la pensée et il n’y a pas de langage sans pensée. Cependant, il arrive aussi que l’on ait des pensées sans pour autant les partager ou les exprimer. Il est également possible de communiquer par des signes.
Le langage dans la philosophie
Par définition, le langage est un moyen de communication et d’expression. Dans un autre sens, c’est la capacité de manifester ses pensées par la parole ou les signes. En philosophie, le langage est ce qui permet d’orienter les pensées, d’avoir des idées générales, d’agir sur les autres. C’est l’extériorisation et la manifestation de la pensée. Selon certains philosophes, il est le point de départ et l’instrument de l’opinion : penser c’est « se parler » à soi-même. Le langage est le seul moyen de formuler des idées et de les communiquer à d’autres selon Descartes. Le langage est le propre de l’homme. C’est un des points qui le distingue des animaux. Les philosophes affirment que seul l’homme a la capacité d’avoir le langage comme instrument pour s’échanger des idées.
La pensée comme condition du langage
C’est la pensée, la conscience qui est la condition sans laquelle il n’est pas possible de s’exprimer. Elle est la condition avec la laquelle la parole et le langage sont possibles. Selon Hegel, il n’y a pas de pensée sans langage. Elle a par conséquent une forme objective : on extériorise ce qu’il y a à l’intérieur de soi. L’extériorité est le mot. Pensée et langage vont ainsi de paire et ne peuvent se détacher l’une de l’autre : pour parler il faut penser. Il est donc possible de dire qu’on pense d’abord pour parler par la suite. Pour pouvoir communiquer et faire valoir une idée, il faut d’abord y penser, l’avoir à l’esprit. L’idée précède donc la parole. Elle se sert de la parole pour se faire connaître.